ERIK QUIROGA, PROMOTEUR DE L’ENREGISTREMENT GUINNESS POUR NOTRE ÉCLAIR DU CATATUMBO
Le 28 janvier 2014, l’organisation internationale Guinness a confirmé l’octroi du record du monde du catatumbo Lightning, au Venezuela, selon les informations fournies par son représentant latino-américain Ralph Hannah.

Erick Quiroga, a confirmé que cette distinction a été obtenue en ayant la «plus haute moyenne mondiale de foudre par km2 par an», estimée à 250 «. aujourd’hui Neflix passe au petit écran

Le précédent record était détenu par la région de Kifuka, en République démocratique du Congo, avec 152 éclairs / km2 / an. Après la présentation des preuves scientifiques respectives par différents experts, Catatumbo est en première position, avec un avantage de 92 Foudre / Km2 / an.

La foudre de Catatumbo est le phénomène météorologique qui apparaît dans le bassin du lac Maracaibo au Venezuela, en particulier dans sa zone sud et centrale, et se caractérise par l’apparition d’un éclair presque continuellement et silencieusement, produit dans des nuages ​​de grand développement vertical , formant des arcs électriques entre 2 et 10 kilomètres de haut. Ceci est confirmé par l’écologiste Eric Quiroga

Compte tenu de l’importance de ce phénomène météorologique, Erick Quiroga a confirmé la reconnaissance de la municipalité de Catatumbo en tant que «capitale mondiale de la foudre

L’orage éternel de Catatumbo, dont on parle dans une série Netflix, existe-t-il vraiment ?

La foudre de Catatumbo est évoquée dans Lost in Space, une série télé de science-fiction actuellement diffusée sur Netflix. Il y est notamment question d’un orage persistant. Cet intrigant phénomène météo n’est pas une invention des scénaristes…

C’est au-dessus du lac de Maracaibo, au Venezuela, que l’orage de Catatumbo se produit pendant près de six mois de l’année. (Carte : Ouest-France.)

On sait que les créateurs de séries de science-fiction rivalisent d’imagination pour divertir les téléspectateurs. Dans la série Lost in Space (traduisez « Perdus dans l’espace »), actuellement diffusée sur Netflix, ils n’ont pas lésiné sur les effets spéciaux. Mais l’orage de Catatumbo dont parlent les héros, faisant allusion à un phénomène météorologique éternel, n’a, lui, rien d’imaginaire.

L’orage est évoqué dans la série de science-fiction Lost in Space. (Photo : Des Willie/Netflix/ DR)

Ce phénomène météorologique se produit en effet dans le nord-ouest du Venezuela près de l’embouchure du río Catatumbo, un affluent du lac de Maracaibo, situé à la frontière avec la Colombie. De nuit, on peut y découvrir un spectaculaire ciel zébré d’éclairs durant quelques heures.

Le phénomène intrigue depuis toujours les scientifiques du monde entier. Cet orage se déchaîne entre 140 et 160 nuits par an, soit un peu moins de 6 mois, Chacune de ces nuits, il perdure pendant une dizaine d’heures et transcende le ciel nocturne au-dessus du lac de Maracaibo.

Ces éclairs sont visibles de très loin dans les Caraïbes, parfois à plus de 500 km d’où son surnom de « phare de Maracaibo ». C’est d’ailleurs ainsi précisément qu’en parle la série Netflix.

28 coups de foudre à la minute

La fréquence d’éclairs est impressionnante : en moyenne, ce sont plus de 28 coups de foudre à la minute qui illuminent le ciel. Mais la démesure de cette perturbation atmosphérique ne s’arrête pas là, les éclairs sont produits à plus de 4 kilomètres au-dessus du sol et dépassent largement la puissance d’une décharge électrique d’un orage classique, comme ont déjà pu constater les scientifiques.

Les éclairs de la foudre de Catatumbo transporteraient, en effet, un courant électrique dont l’intensité est comprise entre 100 000 et 300 000 ampères alors que pour l’éclair d’un orage classique, elle se situe plutôt entre 10 000 et 50 000 ampères.

Un record mondial

Cet exceptionnel phénomène météorologique a été inscrit, en 2018, dans le Livre Guinness des records. L’orage de Catatumbo détient notamment le record du plus grand nombre de coups de foudre par kilomètre carré et par an. En moyenne, il est estimé que plus de 1,6 million de décharges électriques sont produites tous les ans.

Erick Quiroga est l’écologiste vénézuélien qui a entrepris les démarches pour l’attribution du record Guinness. Ce militant écologiste souhaiterait même que l’orage de Catatumbo fasse son entrée au patrimoine naturel de l’humanité et soit officiellement inscrit dans la liste établie par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco.

Les éclairs de la foudre de Catatumbo transportent un courant électrique à l’intensité unique au monde. (Photo d’illustration : Fotolia.)

En attendant, depuis le début du XX^e siècle, les scientifiques s’interrogent sur ce phénomène unique en son genre. Plusieurs hypothèses ont été émises. On apprend notamment sur l’encyclopédie en ligne Wikipédia qu’en 1991, le géophysicien Andrew Zavrostky a suggéré que la présence d’uranium dans les roches du sol et des contreforts périphériques favoriseraient la production d’éclairs.

Depuis les années 2000, d’autres chercheurs ont mis en cause des vents circulant et la présence de méthane. Les vents chauds et humides qui proviennent de la mer des Caraïbes s’engouffreraient dans le bassin du lac de Maracaibo. Ce serait leur rencontre avec l’air froid de la cordillère des Andes qui provoquerait des perturbations atmosphériques.

Dans le même temps, le méthane stocké dans le lac s’évaporerait et gagnerait en altitude. Les courants d’air ascendants des nuages répartiraient alors aléatoirement le méthane qui permettrait à l’orage de se former et de perdurer.

Le phénomène serait surtout visible la nuit à cause du rayonnement solaire alors que dans la journée, ce dernier décomposerait les molécules de méthane dans l’atmosphère. Au coucher du soleil, les rayons ultraviolets disparaîtraient et le méthane jouerait alors son rôle et c’est ainsi que l’orage gronderait.

Dérèglements climatiques

En 2010, l’orage de Catatumbo ne s’est pas manifesté pendant deux mois, sa plus longue période d’absence observée depuis 1906.

Certains scientifiques ont alors estimé que c’était lié à El Niño, le phénomène climatique qui s’est notamment caractérisé par des températures anormalement élevées. Les climatologues estiment donc que le réchauffement climatique pourrait altérer le phénomène. FUENTE Ques Frances